Monodrame de Hsu Yen-Ling
Remix—Hsu Yen-Ling×Sylvia Plath
Hors l’amour, il reste très peu de choses
http://sylviaplath2008.blogspot.com/
La souffrance amoureuse et la solitude affective, la mort dont on se joue et se gausse
Le désintéressement réside dans la confession offerte de la dépression, le théâtre raconte l’émergence de l’art
"Mourir
Est un art, comme toute chose.
J’y excelle particulièrement."
--Sylvia Plath,〈Lady Lazarus〉
Avignon off ‘09
Du 08 au 30 juillet 2009 à 22h05
Au Théâtre de la Condition des Soies
13 Rue de la Croix 84000 AVIGNON
Tarifs:Plein tarif : 13€/Tarif carte off : 9€
TOUT PUBLIC
présentation en chinois et français avec sous-titre français
Cette pièce-poésie de Man-Nung, ces phrases sans cesse jetéesdans la nuit, ces phrases qui sans cesse me hissent et me font chuter,telle une spirale de pensée poétique, le grand débat sur l’amour et lasolitude, la froideur et la chaleur, l’intime et l’extérieur, la vie et la mort,stimule les passions, crée la confusion des sentiments. – Yang, Ze (poète)
Cette pièce ne propose pas d’ 'expliquer ' tout cela par le langage,mais elle en manipule les images et l’énergie ; l’originalité de lapièce se construit à travers le rythme, les silences, le flotininterrompu du texte, l’imaginaire musical de la langue. En d’autrestermes, dans le texte de Man-Nung, la langue n’existe pas dans l’espacedu théâtre mais c’est dans le langage que l’on tente de faire surgir l’espacedu théâtre. – Lin, Yü-Pang (Professeur assistant, Faculté de Théâtre, Université des Arts de Taipei)
Contrairement aux expériences scéniques narratives antérieures, le metteur en scène construit le système symbolique d’un poème à partir de la langue, du corps et de l’espace. Outre sa forme esthétique qui conduit le spectateur à retenir son souffle, l’œuvre expérimente également de nouvelles possibilités créatives dans les relations entre l’auteur, le metteur en scène et les interprètes.— La 7e édition annuelle du Taishin Arts Awards
Le metteur en scène BABOO montre la capacité d'entrecroiser les gradations narratives. —Wang, Mo-lin(critique supérieur)
Au sujet de la pièce
Sylvia Plath (1932-1963), poétesse américaine du courant confessionnaliste. Elle est célèbre pour son originalité poétique et son mariage tragique. Toute sa vie a été tourmentée par sa dépression, par ses sentiments contradictoires d’amour et de haine à l’égard d’un père décédé précocement, et par sa relation faite de compétition et de trahison avec son époux, le célèbre poète Ted Hugues : tout cela l’a plongée dans des tourments qui l’ont conduite au suicide, par empoisonnement au gaz, à Londres où elle décède le 11 février 1963, à l’âge de 30 ans.
Le rôle principal est interprété par Hsu Yen-Ling, une actrice réputée, qui tient le rôle de Plath la poétesse, et qui incarne aussi Plath telle qu’elle se reflète dans son œuvre, ainsi que Plath dans tous les aspects de sa physionomie intérieure, dans tous les personnages de sa vie, ou bien n’est-ce qu’un personnage lointain qui porte le même nom…Toute la pièce s’inspire du poème « 41 de Fièvre » (« Fever 103° ») , et se situe au cours de la longue nuit qui précède la mort de Plath ; elle tente de sortir de l’ombre de son époux Ted, mais elle a contracté un rhume dont elle ne parvient pas à guérir, sa température continue de grimper, la dépression est là lancinante, le désir d’autodestruction enfle, plus elle souffre, plus elle se sent emplie de choses à extérioriser et plus la mort approche, plus la langue qui s’exprime par sa bouche et par ses doigts est violente et pure ; la poésie qu’elle entend de sa bouche fuse dans l’air comme des étincelles incandescentes, ce moment de plénitude qu’elle a attendu depuis toujours, ce moment où son talent se révèle entièrement et sans interruption, est aussi celui de son épuisement, du plus grand désespoir…Les fantômes du passé surgissent, semblant en chair et en os et tels des avatars de sa vie avec lesquels elle dialogue, dans ce qui est aussi une interrogation sur elle-même, une quête d’elle-même…
L’équipe
Scénariste : Chou, Man-Nung
Interprète : Hsu, Yen-Ling
Metteur en scène : BABOO
Régisseur général : Wu Wei-Wei
Régisseur de plateau : Liang, Ruo-Shan
Eclairagiste : Huang, Nuo-Hsing
Costumier : Hsieh, Chieh-Jen
Ingénieur du son: Chen, Chieh-Chi
Chorégraphe : Cheng, Tsung-Lung
Répétition mouvement :Liu,Yi-Chiung
Artiste vidéo : Chou, Tung-Yen、Sun, Ray-Hung
Concept Son :Wang, Chung-Quen
Graphiste: Aaron Nieh
Photographe : Loki Tsai
Organisateur principal: Conseil des Affaires Culturelles, Taïwan
Centre Culturel de Taïwan à Paris
Avec le soutien de: Taishin Bank Foundation for Arts and Culture
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