2009年6月18日

"Remix—Hsu Yen-Ling×Sylvia Plath" Avignon off

Shakespeare’s Wild Sisters Group
Monodrame de Hsu Yen-Ling
Remix—Hsu Yen-Ling×Sylvia Plath




Hors l’amour, il reste très peu de choses
http://sylviaplath2008.blogspot.com/

La souffrance amoureuse et la solitude affective, la mort dont on se joue et se gausse
Le désintéressement réside dans la confession offerte de la dépression, le théâtre raconte l’émergence de l’art

"Mourir
Est un art, comme toute chose.
J’y excelle particulièrement."
--Sylvia Plath,〈Lady Lazarus〉



Avignon off ‘09
Du 08 au 30 juillet 2009 à 22h05

Au Théâtre de la Condition des Soies
13 Rue de la Croix 84000 AVIGNON

Tarifs:Plein tarif : 13€/Tarif carte off : 9€

TOUT PUBLIC

présentation en chinois et français avec sous-titre français



Cette pièce-poésie de Man-Nung, ces phrases sans cesse jetéesdans la nuit, ces phrases qui sans cesse me hissent et me font chuter,telle une spirale de pensée poétique, le grand débat sur l’amour et lasolitude, la froideur et la chaleur, l’intime et l’extérieur, la vie et la mort,stimule les passions, crée la confusion des sentiments. – Yang, Ze (poète)

Cette pièce ne propose pas d’ 'expliquer ' tout cela par le langage,mais elle en manipule les images et l’énergie ; l’originalité de lapièce se construit à travers le rythme, les silences, le flotininterrompu du texte, l’imaginaire musical de la langue. En d’autrestermes, dans le texte de Man-Nung, la langue n’existe pas dans l’espacedu théâtre mais c’est dans le langage que l’on tente de faire surgir l’espacedu théâtre. – Lin, Yü-Pang (Professeur assistant, Faculté de Théâtre, Université des Arts de Taipei)

Contrairement aux expériences scéniques narratives antérieures, le metteur en scène construit le système symbolique d’un poème à partir de la langue, du corps et de l’espace. Outre sa forme esthétique qui conduit le spectateur à retenir son souffle, l’œuvre expérimente également de nouvelles possibilités créatives dans les relations entre l’auteur, le metteur en scène et les interprètes.— La 7e édition annuelle du Taishin Arts Awards


Le metteur en scène BABOO montre la capacité d'entrecroiser les gradations narratives.
—Wang, Mo-lin(critique supérieur)

Au sujet de la pièce

Sylvia Plath (1932-1963), poétesse américaine du courant confessionnaliste. Elle est célèbre pour son originalité poétique et son mariage tragique. Toute sa vie a été tourmentée par sa dépression, par ses sentiments contradictoires d’amour et de haine à l’égard d’un père décédé précocement, et par sa relation faite de compétition et de trahison avec son époux, le célèbre poète Ted Hugues : tout cela l’a plongée dans des tourments qui l’ont conduite au suicide, par empoisonnement au gaz, à Londres où elle décède le 11 février 1963, à l’âge de 30 ans.


Le rôle principal est interprété par Hsu Yen-Ling, une actrice réputée, qui tient le rôle de Plath la poétesse, et qui incarne aussi Plath telle qu’elle se reflète dans son œuvre, ainsi que Plath dans tous les aspects de sa physionomie intérieure, dans tous les personnages de sa vie, ou bien n’est-ce qu’un personnage lointain qui porte le même nom…Toute la pièce s’inspire du poème « 41 de Fièvre » (« Fever 103° ») , et se situe au cours de la longue nuit qui précède la mort de Plath ; elle tente de sortir de l’ombre de son époux Ted, mais elle a contracté un rhume dont elle ne parvient pas à guérir, sa température continue de grimper, la dépression est là lancinante, le désir d’autodestruction enfle, plus elle souffre, plus elle se sent emplie de choses à extérioriser et plus la mort approche, plus la langue qui s’exprime par sa bouche et par ses doigts est violente et pure ; la poésie qu’elle entend de sa bouche fuse dans l’air comme des étincelles incandescentes, ce moment de plénitude qu’elle a attendu depuis toujours, ce moment où son talent se révèle entièrement et sans interruption, est aussi celui de son épuisement, du plus grand désespoir…Les fantômes du passé surgissent, semblant en chair et en os et tels des avatars de sa vie avec lesquels elle dialogue, dans ce qui est aussi une interrogation sur elle-même, une quête d’elle-même…

L’équipe

Scénariste : Chou, Man-Nung
Interprète : Hsu, Yen-Ling
Metteur en scène : BABOO

Régisseur général : Wu Wei-Wei
Régisseur de plateau : Liang, Ruo-Shan
Eclairagiste : Huang, Nuo-Hsing
Costumier : Hsieh, Chieh-Jen
Ingénieur du son: Chen, Chieh-Chi
Chorégraphe : Cheng, Tsung-Lung
Répétition mouvement :Liu,Yi-Chiung
Artiste vidéo : Chou, Tung-Yen、Sun, Ray-Hung
Concept Son :Wang, Chung-Quen
Graphiste: Aaron Nieh
Photographe : Loki Tsai


Organisateur principal: Conseil des Affaires Culturelles, Taïwan
Centre Culturel de Taïwan à Paris
Avec le soutien de: Taishin Bank Foundation for Arts and Culture
2009年6月9日

籌措赴法演出費用 莎妹加演《給普拉斯》




《給普拉斯》法國亞維儂OFF版將在皇冠小劇場演出。(莎妹劇團/提供)

自由時報
記者趙靜瑜/台北報導

由於文建會只補助機票,其他一切自理,「莎士比亞的妹妹們的劇團」雖然受邀參加法國亞維儂OFF藝術節,但由於處於虧損狀態,因而決定在行前重新上演《給普拉斯》來募款。

向來擅以文學入戲的導演Baboo,去年4月與編劇周曼農合作,以詩人普拉斯的詩作與生平做為靈感,替劇場小天后徐堰鈴量身訂做獨角戲《給普拉斯》。演出後獲高度評價,並入選第七屆台新藝術獎年度九大表演藝術。今年《給普拉斯》應文建會和巴文中心邀請赴法國亞維儂OFF藝術節演出,將擷取劇本《高熱103度》片段重新發展為六十分鐘的版本,回歸最純粹極簡的舞台元素。徐堰鈴將挑戰聲音、身體與影像的對位、反差與交響,展示出普拉斯的自我與世界決裂的不可得。

為籌措費用,《給普拉斯》法國亞維儂OFF版將在6月26日至28日在皇冠小劇場演出五場,莎妹劇團也推出一千元贊助券,希望支持藝文的朋友認購。

購票請上網兩廳院售票系統:www.artsticket.com.tw。
2009年6月6日

徐堰鈴談單人表演



文 杜思慧(本文轉刊自單人表演一書)

近年在劇場界炙手可熱的演員 – 徐堰鈴,一直是許多導演心中理想的一人戲主角。除了與筆者於2003年合作的《島語錄~一人輕歌劇》(以下簡稱《島語錄》)之外,也甫於2008年的四月完成了《給普拉斯》的個人演出,兩齣戲裡雖然都有另一名角色穿插其中和主體(那唯一的演員)有意象上相關或實體上的相關連,但都無損於這名主要角色的份量,以下的訪談內容大致上是從兩齣戲的比較開始,延伸至演員個人對單人表演的想像說明。

我不會特別去定義單人表演或獨腳戲,這兩者聽起來都很孤單,應該還有更好的名詞可以來解釋這種類型的演出。《島語錄》是比較塊狀的、有故事性的,走情境的路線,而《給普拉斯》的文字比較意識流,編劇以觀察者的身份檢查作者的一生,以詩、韻文的文字體為主,是一種心聲,比較不是一種情境。兩齣戲最大的差別應該是現場性,《島語錄》離觀眾的感覺比較近,關於沙子的使用,道具的使用也都比較多,而《給普拉斯》的現場即時感就比較弱,它走深沈的路線,比較不在現場,和觀眾感覺遠,比較意識流。《島語錄》的演出頻率比較不像《給普拉斯》那麼極端,所以也比較開放,對觀眾開放,所以單人表演的形式還是和文本很有關係的。

我覺得單人表演沒有第四面牆的問題,它是比較物質性的,比方說當觀眾席燈亮時我是看得到觀眾的,而觀眾席燈暗時,燈打在我臉上好像只有我一個人看見上帝一樣。「第四面牆」的提出有時代文化上相對的需求,基本上我覺得這往往已經是表演者內化的機制,似是而非的答案了,所以,我其實無法回答也不想去定義。單人表演裡通常都是用虛擬的對象,要想像一個講話的投射對象,或是用某種形式隱藏那個對象;單人表演通常也比較是Show Off的,基本上不會有一個人在沒有人的情況下自己講話和唱歌而且還做的那麼準確,對我來說這件事本來就很不自然了,所以在SOLO的演出裡就也不用在意第四面牆這件事情了,它應該就是善用種種的形式、大量的能量或花招,或透過某種特殊的方式來做演出。有件事情也許值得分享的是,在演出《給普拉斯》接近結尾的那個段落時,我在台上感覺離觀眾太近了,好像沒有辦法做什麼,所以我好像閉眼說了那一大段話,我感覺我好像從來沒有那麼大量的在舞台上閉著眼睛講話。在那時,那個用眼睛閉闔來控制空間的感這個動作,就讓第四面牆變得明顯而實際起來,並且很需要。那個經驗影響了我現在其他演出的排練,那就是,如果現在在場上沒有要動太大的動作時,我就會把眼睛閉上想像自己的空間多些。後來這齣戲演完緊接著在排練另一齣舞蹈 時,我和編舞者就會在排練時將燈光調暗,讓它真的和真實演出時的光線是很接近的,我就想到所謂「準備」這件事情,真的應該要為真實演出場上會發生的狀況做「準備」。

關於兩齣戲裡所使用的主要舞台布置,《島語錄》裡主要舞台就是沙,而《給普拉斯》的後段演出中也出現水缸,不過兩者物質在這兩齣戲裡的使用比較像是,《給普拉斯》是我一直泡在水裡的想像,但《島語錄》的沙子是和我身體有互動的,它弄得我身體髒兮兮的、會跑到嘴巴、鼻子裡,它很直接可被觸摸並且立刻有所感。不過在排練《島語錄》時最大的挫折是後來進劇場感冒生病,所以埋在沙子裡也來不及有太多感受只感受到冰冰的沙子和生病的身體。

單人表演裡最主要的就是那一名演員,所以他的樣子決定了戲的樣子,反之亦然,有時候排練最大的挫折是和導演的溝通,導演和演員是共生的,有時候已經說服好自己了還是說服別人,尤其這兩個作品都是邊做邊長大的,所以有很多要和他者的溝通。《給普拉斯》裡比較挫折的是,雖然我有導演、有編劇、有舞蹈設計,可是要溝通的對象也同時變多了,不過在這齣戲裡我感受到語言的挑戰,《給普拉斯》的文本像是音樂樂譜,將動作確定很重要,如果太隨性它會影響到下一段文字或段落,那會很令人沮喪。不過那次的聲音是一次很好的嘗試,雖然我好像可以做的更好。雖然和導演似朋友又敵人的狀態有時令人挫折,但我不會考慮自己自編自導自演,如果想要做戲時我就會很認真的編導,讓別人來演。

當你一個人做單人表演時就多找些朋友來看(排練),找全世界來看都沒關係。想清楚你可以如何有效地刺激到觀眾。它是一種有強烈表達意圖的表演型態,你想想,要一個人在那邊不斷說話,當然一定要有某種能量以及某種,對觀眾有效的「刺激」,否則表達的東西根本就沒有引起共鳴,也沒有替代觀眾重新建構一些事物,那就是觀眾對獨腳戲的刻板印象,也是為什麼他們總是有那種害怕看到自溺的獨腳戲的恐懼了。測量表演者和觀看者之間的文化距離本來就很難,又要人家懂又要說得特別好,這更是獨腳戲或單人表演的挑戰,因為ㄧ人撐全場的情況更顯得霸道而主觀,更沒有傳統戲劇敘事的情節可以分散掉對這個演員放大鏡般的種種注意。

它應該是有技巧的,一個人可以代表所有其他人的一種炫技展演,怎麼演都成立,永遠有新的花招,新的話題、新的場地可以展現。另一種思維是,本來應該是要由很多人才能完成的戲卻由一個人完成了,那樣的對比性,所以它會很特別。也不要因為是一個人的演出,所以只能被分配到七十人的小場地,而是應該看它的演出內容,他需要多大坪數就給他多大居住空間,用這種思考模式來想會比較好。